PC gamer Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- L’essentiel en bref
- Les blockbusters du moment exigent du matériel de pointe : les gamers ont le choix entre une configuration « maison » laborieuse et un PC gamer prêt à l’emploi.
- Le PC gamer est spécialement pensé pour faciliter la mise à niveau des composants, contrairement aux consoles dont la garantie s’évapore au premier boulon dévissé !
- Une configuration sur mesure nécessite beaucoup d’huile de coude, de persévérance et de recherches… d’où le succès des ordinateurs de gaming. Comme tous ne se valent pas, il est indispensable de s’informer.
- Pour un jeu fluide sans aucun lag, il faut s’intéresser au processeur, à la carte graphique, à la RAM et au disque dur, notamment du point de vue de la compatibilité.
Quoi de mieux qu’une console ? Un PC gamer.
Une machine de guerre, une bécane aux boyaux chromés, un monstre d’ingénierie à même d’encaisser les derniers jeux vidéo en date sans entrer en fusion – en somme, un PC gamer – voilà le rêve de légions d’hommes et de femmes pour qui le gaming n’a rien du simple jeu. Oubliez Candy Crush et Pokémon Go, il en faut plus pour impressionner les gamers.
Paysages époustouflants de détails et de réalisme, univers ouverts et interactifs, jeux multijoueur de masse – les blockbusters du moment sont tout sauf des poids plume. Eh oui, pour jouer se consacrer à des jeux comme GTA V ou Assassin’s Creed, véritables ogres en matière de puissance de calcul, il faudra sortir la grosse artillerie : processeur quadricœur, carte graphique dernière génération, carte mère en mithril… À croire que l’industrie vidéoludique s’est fait une mission d’humilier les modestes propriétaires de laptop grand public ! Mais le jeu en vaut la chandelle, d’autant qu’on trouve des PC gamers spécialement conçus pour l’upgrade de leurs composants, et cela, à des prix très raisonnables.

PC gamer : un système évolutif prêt à l’emploi
Un seul composant vous manque et – patatras – les animations léchées entrevues sur les vidéos de playthrough laissent place à des graphismes de Sega Megadrive. Pour anticiper de telles déconvenues, certains gamers entreprennent de monter leur propre système de toute pièce. Attention, n’est pas Alan Turing qui veut : si les plus habiles s’en sortent avec des installations digne d’un Tardis, les moins bricolos se retrouvent avec une usine à gaz sur les bras. Depuis quelques années, une solution hybride fait l’unanimité : le très convoité PC gamer. Ce dernier réunit le design et l’aspect « plug and play » d’un ordinateur neuf, et l’évolutivité d’une configuration maison.
Les avantages d’une configuration extensible
Votre vieux PC mériterait de rejoindre un musée ? Avec un ordinateur gamer, ce n’est jamais tout à fait le cas : la mise à niveau du système s’effectue sans trop de larmes et de sueur, et l’appareil gagne ainsi en rapidité et en résolution graphique. Avec un PC gamer, l’utilisateur n’est pas tenu de se procurer auprès d’une marque en particulier. L’essentiel demeure que le matériel soit compatible, tant du point de vue des performances que des interfaces. Qu’on se le dise : c’est souvent le composant le moins performant qui mène la danse.
Versatilité et indépendance
Les consoles de jeux vidéo ne brillent jamais par leur évolutivité. Pour leurs utilisateurs, la solution est bête et méchante : cultiver la patience, le temps que Sony, Nintendo, ou Microsoft se décide à sortir un énième avatar de console hors de prix. En effet, ces systèmes clos n’admettent pas les composants étrangers, et pour couronner tout ça, leur garantie s’évapore au premier boulon dévissé. Ce qui fait la force du PC gamer, c’est l’autonomie qu’il laisse à l’utilisateur grâce à son système extensible.

Accès aux exclusivités PC
Autre argument poids lourd : de nombreux jeux vidéo tournent exclusivement sur des appareils Windows. Les utilisateurs de Linux, de Mac ou de console, doivent donc se contenter des vidéos Let’s Play s’ils veulent se faire une idée de titres tels que Anno 1800 et Age of Empires: Definitive Edition. Enfin, et cela va sans dire : le nombre de logiciels installables dépasse de loin, très loin même, la maigre sélection d’applis disponibles sur console. Autre avantage pour les mordus de gaming : la possibilité de télécharger des mods conçus par d’autres passionnés. Moyennant finance, les utilisateurs de console doivent quant à eux se satisfaire des extensions officielles, aussi appelées DLC (pour downloadable content, encore que l’acronyme soit très polyvalent).
One config to beat them all — les composants essentiels
Pour avoir la garantie de jouer sans accroc aux jeux vidéo les plus voraces, il faut se familiariser avec l’anatomie d’un PC gamer. Filons la métaphore et procédons à la dissection.
La carte mère ou motherboard : le système nerveux
Aussi appelée mainboard, voire mobo, la carte mère est le centre nerveux d’un PC gamer. C’est elle qui approvisionne en courant les différents composants grâce à ses interfaces ; c’est elle encore qui pilote les flux de données entre les disques, la carte graphique et le processeur.

Trouver socket à son pied
La carte mère doit comporter le bon « socket » pour s’interfacer avec le processeur. Le format de ce connecteur doit naturellement correspondre au boîtier de l’ordinateur. Optez dans les limites du possible pour une carte mère grand format offrant davantage d’espace entre les interfaces. En effet, il vaut mieux prévoir grand pour profiter d’une configuration vraiment évolutive et modulable. Si la carte est trop petite, vous courez le risque que les composants se chevauchent sur la platine.
Bon à savoir
C’est le choix de la carte mère qui détermine le choix des autres composants, et non l’inverse.
Le processeur : le cortex de la machine
Aussi appelé CPU (Central Processing Unit), c’est le centre de toutes les opérations de calcul nécessaires au fonctionnement de l’ordinateur. C’est lui qui traite les données émises par les autres composants. Avant de vous jeter sur le processeur le plus cher – ou le moins cher, selon votre profil – une petite mise au point s’impose.
Combien de cœurs ?
Aujourd’hui, les PC fixes gamer sont tous équipés d’un microprocesseur à plusieurs cœurs. Un cœur correspond à une unité physique chargée d’opérer des calculs, si bien qu’un processeur multicœur est en mesure de traiter plusieurs opérations simultanées. On distingue les dual-core, à deux cœurs, les quad-core à quatre cœurs, les hexa-core à six cœurs, etc. Même s’il est pratiquement impossible de différencier ces conceptions de visu, leurs performances sont sans commune mesure. Notre conseil : un processeur quadricœur avec une fréquence de 3 ou 4 Gigahertz.
Architecture 32 bits ou 64 bits ?
On parle d’architecture pour désigner le type de conception du processeur. Il était courant, jusqu’à Windows XP, d’employer une architecture 32 bits. Toutefois, celle-ci est aujourd’hui obsolète car elle ne permet d‘adresser que quatre Gio de mémoire centrale. Un ordinateur de gaming qui se respecte affiche quant à lui une architecture 64 bits pour adresser 16 Eio de mémoire (bien au-delà de l’espace de stockage requis pour du gaming de haut niveau). Cela réduit considérablement le temps de chargement et les délais au sein de l’univers du jeu.
Giga & Gibi, ou la minute jargon
Pas facile de s’y retrouver entre les octets, les bits et les Bytes. Qu’on se le dise : un Byte équivaut (plus ou moins) à un octet, qui lui-même représente 8 bits. Par convention, le débit Internet s’exprime toujours en bits (mégabits ou kilobits). À ces subtilités s’ajoute l’épineuse proximité des graphies Go (pour gigaoctets, soit 109 octets) et Gio (pour gibioctets, soit 230 octets), idem pour les graphies Eo (pour exaoctet, soit 1018 octets) et Eio (pour exbioctet, soit 260 octets).
Quelle marque ?
En 2019, deux grands noms se disputent les faveurs des gamers : AMD et Intel.
Les processeurs Intel, toujours au top ?
Les modèles actuels appartiennent à la série Intel Core i et se divisent en quatre classes de performance : i3, i5, i7 et i9 dans l’ordre de puissance et/ou de prix.
Les processeurs AMD, au coude à coude
Cela ne fait pas très longtemps que les processeurs AMD jouent dans la même cour que les cartes d’Intel. En l’occurrence, c’est la série Ryzen qui nous intéresse. Là encore, on observe plusieurs classes avec Ryzen 3, Ryzen 5 et Ryzen 7. Nous n’avons trouvé aucune explication officielle quant à cette monomanie d’Intel et AMD pour les chiffres impairs, mais il s’agit probablement d’éviter toute confusion entre le nombre de cœurs (toujours pair) et le numéro de classe. Enfin, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ainsi, le plus proche équivalent d’Intel Core i9 n’est pas Ryzen 9 mais AMD Threadripper.
Trop cher ?
AMD distribue également une série FX très bon marché, mais plutôt destinée aux casual gamers, aux amateurs de rétrogaming ou aux débutants prêts à économiser sur la résolution d’image.

Verdict : Intel ou AMD ?
Au vu des forums d’utilisateurs et des revues épluchées par nos soins, c’est un peu bonnet blanc et blanc bonnet. Si autrefois, les processeurs AMD faisaient pâle figure en comparaison de leurs homologues Intel, ils ont largement rattrapé leur retard (au moins depuis la commercialisation de la série Ryzen). Pour un PC dédié aux jeux vidéo, il est déconseillé de se contenter d’une série 3 (Intel comme AMD). Les séries 5 et 7 d’Intel apportent de très bons résultats, mais ne rivalisent pas avec la série 9 et Threadripper d’AMD. C’est pourquoi nous recommandons cette gamme aux joueurs passionnés refusant tout compromis sur la performance.
Condamnés au franglais ?
Le secteur du jeu vidéo donne du fil à retordre aux puristes. Même orthographié « gameur » ou « gameuse », le terme « gamer » n’est pas au goût de l’Académie française qui lui préfère le mot « joueur ». On note que le terme « ludiste » formé du latin ludus, ou jeu en français, se rencontre de plus en plus souvent dans les revues spécialisées.
La carte graphique : la machine a des yeux
Vous avez sans doute rencontré la formule GPU, de l’anglais Graphics Processing Unit, au sujet de la carte graphique. C’est, après le processeur, l’une des pièces maîtresse de votre configuration. Deux grands noms se font concurrence : AMD et Nvidia.
Les cartes graphiques GeForce de Nvidia
Les cartes GeForce font depuis longtemps figure de référence. En milieu de gamme, les utilisateurs ont la garantie de pouvoir compter sur du matériel performant aux alentours de 200. La gamme de luxe de Nvidia dépasse de loin les équivalents AMD,et de même, leur prix dépasse souvent la barre des 1000 euros.
Les cartes graphiques Radeon d’AMD
Les cartes graphiques Radeon doivent leur popularité à leur excellent rapport qualité-prix. Si le HD vous suffit, c’est un choix malin et économique. Au reste, s’il est une chose qu’AMD fait très bien, c’est rattraper son retard. Alors si vous êtes aussi exigeant qu’à court d’argent, prenez votre mal en patience !
RAM : mémoire vive en barrette
La RAM (pour random access memory, ou accès aléatoire/direct à la mémoire) est la mémoire à court terme de votre ordinateur, celle qui stocke provisoirement les données nécessaires à toutes vos actions. On parle de « mémoire vive » par opposition à la « mémoire morte » du disque dur, laquelle ne s’efface pas quand l’ordinateur est éteint. Ce stockage volatile vient donc en complément du disque dur sous forme de barrettes, également appelées modules ou unités.
Qu’on se le dise
Quand un ordinateur rame, c’est souvent faute de RAM !
DDR-SDRAM
Il est nécessaire de vérifier quel type de cartouche est adapté à la carte mère. À l’heure actuelle, il existe une grande variété de formats de circuit standard. Ceux qui nous intéressent sont les mémoires à circuits DDR-SDRAM (également connus sous leur petit nom de Double Data Rate Synchronous Dynamic Random Access Memory). Prudence, car il est impossible de combiner plusieurs générations de DDR-RAM. Il en circule cinq à l’heure actuelle, la dernière (DDR5-SDRAM) étant la plus performante en termes de vitesse (19,2 Go/s).

Disque dur : SSD, HDD… SSHD ?
Non l’auteur de ces lignes n’a pas perdu l’usage de la parole. Le disque dur, c’est l’endroit où sont stockées les données nécessaires au fonctionnement de l’appareil (le système d’exploitation ainsi que tous les fichiers et données en arrière-plan). On distingue le disque classique HDD (Hard Disk Drive) et sa variante moderne le SSD (Solid State Drive), sans oublier les disques hybrides (Solid State Hard Drive) à l’intersection de ces deux variétés.
Disque dur magnétique : solution éprouvée à prix modique
Chaque fois qu’il est question de HDD, on parle d’un support de stockage magnétique ; autrement dit, les données sont écrites à la surface de plateaux tournants au moyen d’une tête d’écriture. Ce procédé mécanique, utilisé depuis les années 1980, est très économique et permet de stocker des volumes importants de données. Le revers de la médaille, c’est sa lenteur et sa vulnérabilité aux chocs, aux chutes, à la surchauffe et à l’usure.
Avantages
- Espace de stockage supérieur pour un prix moindre
- Nombre de réécritures supérieur
Inconvénients
- Système mécanique sensible à l’usure et aux chocs
- Plus volumineux
- Faible vitesse de lecture/écriture
Disque SSD : la rapidité poids plume
Les disques SSD sont des lecteurs de mémoire Flash, autrement dit, ils sont cousins des clés USB, là où les disques HDD font figure de tourne-disque. En effet, le SSD se passe de tête d’écriture et de plateaux rotatifs grâce à des composants électroniques. De là sa taille de guêpe – ou de puce, puisqu’il s’agit d’une puce électronique à proprement parler. Elle tire parti de cellules de stockage accessibles immédiatement et à tout instant sans besoin d’attendre que la tête de lecture ait fini de « chercher » l’emplacement des données. Cette conception se traduit par un boost de vitesse nettement perceptible, d’autant que le disque ne chauffe pas ou si peu. Le seul bémol, c’est qu’en théorie, il n’est pas permis de réécrire indéfiniment sur ces cellules, et à cet égard, le SSD s’en sort moins bien que le disque magnétique.
Avantage
- Risque de dommages nettement inférieur
- Vitesse de lecture/écriture nettement supérieure
- Conception très menue, légère et silencieuse
- Chauffe beaucoup moins vite que les disques magnétiques
Inconvénient
- Nombre de réécritures inférieur
- Capacité de stockage moindre

Et le disque hybride, dans tout ça ?
Un SSHD n’est pas un sous-marin, mais tout simplement un solid state hybrid drive. Nous voilà bien avancé ! En fait, ce disque combine un disque dur classique avec un support SSD. Il est ainsi possible de réserver certaines données à l’un ou l’autre espace de mémoire. Notre recommandation : installer toutes les données système importantes et les jeux les plus utilisés sur le disque SSD, et réserver le disque magnétique aux autres fichiers. Un seul couac et pas le moindre : au premier composant qui rend l’âme, l’utilisateur n’a d’autre choix que de remplacer le SSHD.
Avantages
- Excellent rapport qualité-prix
- Rend le système particulièrement véloce
- Grand espace de stockage pour les photos et les vidéos
Inconvénients
- Changement du disque nécessaire en cas de dommage
Comment dénicher le PC gaming qu’il vous faut
Le degré de performance des différents composants dépend en large partie du profil de l’utilisateur.
Jeux sur navigateur : inutile de casser la tirelire
Si vous passez des nuits blanches à jouer à Candy Crush ou au Solitaire, nous avons une bonne nouvelle pour vous : vous ne perdrez rien en gameplay ou en résolution, que cela soit sur PC gamer ou sur un netbook.
Newbies et casual gamers : entre 400 et 800 euros
Les ludistes débutants, ou soucieux de leur argent, n’auront pas de mal à trouver un PC gamer pas cher (pour moins de 800 euros). Question résolution graphique, on reste loin des visuels à couper le souffle d’un GTA V ou d’un The Hunt, mais à ce prix, l’ordinateur convient tout à fait aux jeux de simulation.
Pour ce public, nous conseillons :
- un processeur Intel série 3 ou 5, ou AMD série FX ;
- une carte graphique Radeon série 5 ou GeForce série 1030 ;
- 8 go de mémoire vive ;
- un disque dur HDD d’1 To.
Gamers haut niveau : entre 700 et 2000 euros
Nous parlons ici des ludistes en passe de se radicaliser, ceux qui ont goûté aux graphismes de Deus Ex: Mankind Divided et aux storylines de The Witcher, mais pour qui le 4K n’est pas encoreun impératif.
Pour ce public, nous conseillons :
- un processeur Intel i5 ou i7, ou AMD Ryzen 5 ou 7 ;
- une carte graphique GeForce 1660 Ti ou Radeon RX 590 ;
- 16 go de mémoire vive ;
- un disque dur SSHD avec : 2 To en HDD et 100 Go en SSD
Une telle configuration permet par exemple de jouer à des jeux d’aventure. Toutefois, il peut être judicieux d’investir dans une carte graphique plus robuste, type GeForce 2070, d’autant que les jeux de gamme dite intermédiaire sont de plus en plus sophistiqués. À ce niveau, il serait vain de s’attendre à de l’Ultra Haute Définition, mais s’il ne vous faut pas davantage qu’une résolution HD sur un moniteur de 24 pouces, vous êtes bien tombé·e !
Pour les gamers hardcore : à partir de 2 000 euros
Nous franchissons ici un autre cap, et le dernier. Loin des joueurs casu et des néophytes, il est question de celles et ceux dont la chambre, le bureau ou le sous-sol a déjà supplanté le salon comme pièce maîtresse de la maison, et dont le principal signe de vie est un rai de lumière bleutée qui s’échappe du cadre de leur porte. Ainsi, s’il est hors de question pour vous de lésiner sur la résolution, si le plus infime lag vous fait bouillonner de rage façon Cthulhu, sans doute appartenez-vous au public choisi des gamers hardcore.

Envisagez :
- un processeur i7 / i9, ou Ryzen 7 / Threadripper ;
- un moniteur de 28 pouces, voire un écran large ;
- une mémoire vive de 32 ou 64 Go ;
- un disque SSHD de 6 To ;
- une carte graphique de type :
- Nvidia GeForce GTX 1080 Ti
- Nvidia RTX 2080 Ti
- Radeon Pro Vega 16 Go.
Connectique, boîtier et alimentation
Système de refroidissement
Pour éviter la surchauffe, un bon système de refroidissement s’impose. Il peut s’agir d’un dispositif de ventilateurs, dont la vitesse augmente ou retombe en fonction de la charge du CPU, oud’un système watercooling qui fait circuler de l’eau à travers le système. Non seulement le watercooling a l’avantage d’être plus efficace, il est également souvent distribué en kit et dans des designs originaux.

Boîtier : la carcasse de la bête
Les tours de PC gamer se reconnaissent souvent à leur design sportif ; certains comportent même une fenêtre en plexiglas qui donne vue sur les entrailles de la bête. Bien entendu, il est important que les matériaux employés absorbent les bruits et que la carte mère soit bien fixée. L’essentiel reste que la tour soit capable de loger l’intégralité des composants que nous venons de lister, tout en assurant une ventilation suffisante.
Alimentation
Le bloc d’alimentation est – tenez-vous bien – chargé de fournir l’électricité au système. Il est relié à la carte mère qui se charge de distribuer le courant aux autres composants. Pour profiter d’une alimentation suffisante, il vaut viser plus haut qu’avec un PC de bureautique. Notre recommandation : un bloc de 500 ou 700 Watt. Comme les émissions sonores peuvent vite taper sur le système, du moins au sens figuré, certains fabricants proposent des blocs « silencieux ».
Connectique
Les meilleurs PC gamer incluent un très grand nombre de branchements. Et pour cause : la panoplie du joueur hardcore n’a de limites que celles de l’imagination et du compte en banque.
| Port | Rôle / Spécificité |
| DVI : interface visuelle numérique | transmet les signaux image de la carte graphique à un moniteur |
| HDMI : fiable et éprouvé | transmet les signaux audio et image en haute qualité ; mode de connexion standard entre un PC et un téléviseur |
| DisplayPort : la nouvelle donne | capable de transmettre plusieurs flux simultanés et donc de se connecter à plusieurs écrans ; 4K pris en charge |
| port USB 3.1 : le must | permet de raccorder un très grand nombre de périphériques ; comptez au moins 6 ports USB |
| Prise Jack 3,5 mm : l’indémodable | prise standard pour brancher des écouteurs ; dans l’idéal, l’appareil inclue plusieurs prises Jack pour permettre une installation Dolby Surround. |
| TOSLINK : qualité de son optimale | transmet le son de manière optimale, sans la moindre altération |
| Port Ethernet : l’Internet par câble | permet de connecter un câble LAN au PC et ainsi, d’éviter les éventuelles perturbations de réseaucondition sine qua non pour une configuration gaming digne de ce nomcomptez sur une interface Gigabit Ethernet avec taux de transfert maximal de 1000 Mbit/seconde. |

Accessoires et équipement : attrapez-les tous !
Le secteur du vidéoludisme n’a pas attendu l’entrée du mot gameur dans le Petit Robert pour séduire son public avec toutes sortes d’accessoires.

Clavier gamer
Le trait distinctif des claviers gamer, c’est leur robustesse et leur ergonomie. Outre le rétroéclairage, les interfaces USB et les touches supplémentaires, les claviers de gaming offrent souvent la possibilité d’effectuer des réglages personnels. Les claviers mécaniques, plus recommandés que leurs équivalents à membranes ou à chiclets, sont très bruyants mais également plus sensibles et réactifs. Les meilleurs claviers permettent de repérer facilement certaines touches (ex : Z, Q, S, D) et soulagent vos bras grâce à un repose-poignet intégré.

Souris gamer
La souris gamer se reconnaît essentiellement à ses boutons supplémentaires et à sa fréquence de balayage supérieure. Les gamers ont la possibilité de régler cette fréquence pour encore plus de précision. Il existe des souris spéciales pour des genres spécifiques comme le MMORPG ou le FPS.

Manettes pour un effet console
On trouve actuellement des joysticks et des manettes USB dans tous les designs imaginables. Une manette confère plus de confort, de convivialité et de maniabilité que les touches directionnelles d’un clavier. Les jeux de combat, d’aventure et de sport gagnent ainsi en réalisme et en naturel.


Moniteur
Un bon moniteur gaming, c’est un moniteur avec un taux de rafraîchissement suffisamment élevé pour garantir des couleurs riches et fidèles, et un temps de réponse minimal. Full HD ou 4K – tout est fonction de vos exigences et de votre budget. Les écrans TV OLED et les écrans incurvés récoltent des commentaires élogieux sur les forums, mais leur prix a de quoi en faire déchanter plus d’un.

Sono : haut-parleurs ou micro-casque
Le son est une composante majeure de l’expérience de jeu. Et de la note à régler, diront les mauvaises langues. Si votre carte bancaire a déjà fondu, vous pouvez compter sur un système élémentaire composé d’enceintes 2 voies avec ou sans caisson de basses. Autre option, particulièrement indiquée si vos voisins ont le tympan sensible ou si le coût d’une installation home cinema vous reste en travers de la gorge : pourquoi ne pas tout simplement investir dans un bon micro-casque ?
Cette solution embarque de nombreux avantages :
- Très bon son ambiant directionnel
- Localisation des bruits optimale
- Microphone intégré
Votre carte bancaire a fondu, mais après deux nuits à rejouer à GTA V, plus rien ne retient le Michael De Santa qui sommeillait en vous ? Dans ce cas, foncez et procurez-vous un système Surround 5.1 ou 7.1.

Siège gamer pour ménager ses lombaires
Toutes les études s’accordent avec votre mère sur les effets désastreux d’une assise prolongée devant l’ordinateur. Un fauteuil pour gamer ou tout simplement un siège ergonomique (avec soutien lombaire et possibilité d’assise dynamique) permettent d’y remédier.
Config maison ou PC gamer ?
Quand arrive ce moment fatidique où le système d’un PC baisse les bras, les ludistes font face à un dilemme cruel : soit ils remplacent la vieille machine par un modèle plus performant et plus cher, soit ils plongent les doigts dans le cambouis et réalisent leur propre configuration. Les objets numériques ne se millésiment pas franchement avec l’âge, aussi l’enjeu est-il de taille : il s’agit de ne pas se laisser distancer par les innovations d’un secteur en constante évolution. Alors, PC gamer ou configuration maison ?

Configuration sur mesure : pour les mécanos averti.es
Une configuration gaming ne s’improvise pas du jour au lendemain, ne serait-ce que pour des raisons de compatibilité entre les composants. Il faut s’acquitter de longues recherches, se procurer auprès de fournisseurs de confiance, et naturellement, procéder à l’assemblage. Une configuration « maison » fait donc appel à toute une stratégie de sélection et d’agencement des pièces. Si cette solution a l’avantage d’être la plus économique, elle ne comporte aucune garantie et demande beaucoup d’effort.
Forces
- Solution (plus) économique
- Autonomie optimale
- Épate la galerie à coup sûr
Faiblesses
- Très facile d’endommager les composants pendant le montage
- Possibilité d’une installation défectueuse
- Le moindre composant « à la traîne » freine les autres
- Demande beaucoup de temps et de préparation
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